Présentation du projet :
Dans le cadre des rencontres scène jeunesse et de l’appel à projets - Culture Justice 2020 - un groupe de quatre jeunes suivis par le Stemo du Havre a créé des sphères masquées en béton : une façon de mettre les mains dans des matériaux bien réels et à travers des gestes artisanaux (se) raconter, (s’) inventer des visages.
Quel visage présenter au monde ?
Le but était que les jeunes puissent laisser parler leur imagination, qu’ils puissent exprimer ce qu’ils ont envie, ce qu’ils pensent, ressentent, d’une façon différente que par la parole : un laisser-aller émotionnel. Durant les six ateliers artistiques, les artistes en herbe, havrais et rouannais, ont mené tambour battant la création de leurs œuvres. Pour se faire, l’artiste plasticien, Simon Le Cieux les a accompagnés dans la démarche artistique et l’utilisation des matériaux : argile, latex, béton : une rencontre avec soi-même, avec l’art et la pratique artistique.
Dans un second temps, ce projet s'est poursuivi par un atelier d'écriture mené par Clémence Weill , en partenariat avec le Labo des histoires Normandie
Les réalisations des jeunes, plastiques et textuelles, ont été présentées le 1er juin 2021 lors d'une journée de restitution des Rencontres scène jeunesse, dans les locaux de la Compagnie Akté au Fort !
Simon Le Cieux :
Simon Le Cieux est un artiste plasticien basé au Havre. Il est intervenu avec le soutien du collectif Papier Machine.
Le lieu d’accueil :
Simon Le Cieux a accueilli les jeunes artistes dans son atelier situé au Fort !, situé au fort de Tourneville, lieu culturel havrais.
C’est un ancien fort militaire, transformé en lieu de vie et de culture. Cette friche artistique est un terrain d’expérimentation culturelle pour les associations qui y résident.
Au-delà de l’action qui y a été menée, les jeunes ont découvert ce lieu. Ils ont été sensibilisés aux différents pratiques artistiques.
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3 questions à Mat-Théo, participant:
1 / La rencontre avec l’artiste :
Je connaissais pas les métiers artistiques. Simon, il est gentil, mais je connaissais pas son métier ni son atelier. Le fort de Tourneville, je connaissais, j’y vais me poser. J’ai bien aimé découvrir ces métiers, rencontrer les personnes qui y travaillent. C’est plus une passion pour eux. J’ai fait connaissance de deux dames avec Nicole en atelier écriture. C’était dur sans être dur l’écriture.
2 / La création :
Entre ce qu’il avait imaginé et la production finale ? : pas du tout ce que j’avais en tête, surtout sur la couleur. Je voulais construire un visage souriant, en couleur, mais la couleur, elle a changé au dernier moment, au séchage... La création en elle-même, manipuler l’argile, c’était bien mais ça a mis du temps à sécher. C’était super long… Le plus dur, c’était le démoulage, et l’odeur était horrible, tout le monde s’en souvient, c’est obligé !
3 / La mise en lumière des masques :
C’était bien tout cet après-midi de préparation même si c’était un peu galère, surtout pour descendre les masques de l’atelier de Simon à la salle de représentation. Les masques sont super lourd ! Les présenter comme on a fait, c’était trop beau…